Le château de Court-Saint-Étienne est une construction classique de la fin du dix-huitième ou du début du dix-neuvième siècle. Il est bâti sur l’emplacement d’un château plus ancien dont une gravure d’Harrewyn nous donne l’aspect vers 1664, mais ses origines pourraient remonter à un complexe castral du XIIe siècle. Planté sur un éperon dominant les confluents de la Thyle, de l’Orne et de la Dyle, il s’intègre à un beau jardin anglais créé dans la seconde moitié du XIXe siècle.

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Gravure d’Harrewyn, env. 1664
source : Wikimedia

En 1844, le fils du général Goblet, comte d’Alviella, le comte Louis Goblet d’Alviella épouse la comtesse Coralie d’Auxy de Neufvilles dont la dot comportait le château de Court-Saint-Étienne. L’examen des cartes du XIXe siècle, dont des extraits seront visibles dans l’exposition organisée à l’église paroissiale, permet de retracer l’évolution du parc. Dès la fin des années 1850, les prairies et les terres, marécageuses, qui entourent la Thyle et l’Orne au pied du château sont reprises par le général Goblet et son fils. La Thyle est détournée pour rejoindre en ligne droite l’Orne et son ancien lit devient d’abord un étang d’agrément avant d’être comblé. Un nouvel étang est créé sur la rive droite de l’Orne. Quelques chemins sinuent dans un paysage « naturel » d’arbres, de gazon et d’eau pour former un jardin paysager typique de cette époque

Le parc comprend de très belles essences et l’inventaire de la Région wallonne en a répertorié une trentaine. Parmi celles-ci, plusieurs essences exotiques ont été introduites au début du siècle dernier par le comte Félix Goblet d’Alviella, grand amateur d’arbres, qui fut d’ailleurs président de la Société Centrale Forestière de Belgique.

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