Court-Saint-Étienne se caractérise par un relief varié émaillé d’une large gamme de paysages et d’écosystèmes. Cette richesse est protégée par deux types de statuts: Sites de grand intérêt biologique (SGIB) et sites Natura 2000
La meilleure façon de découvrir sa géologie est la promenade par monts et par vaux, sur son réseau étendu de sentiers et chemins. Les trois vallées de la commune ont été dessinées par ses trois rivières et leurs affluents.
En ce qui concerne la faune de notre commune, le castor modifie continuellement la Thyle et le Ry d’Hez. Quant aux oiseaux, le Patrimoine Stéphanois a installé des nichoirs pour de nombreuses espèces.
Court-Saint-Etienne offre également un patrimoine boisé et forestier exceptionnel en Brabant wallon, avec ses 715 hectares de forêt, ses 260 arbres remarquables et ses 12 haies remarquables
Historique du paysage
Le paysage aujourd’hui est assez différent de ce qu’il fut autrefois. Jusqu’au début du Moyen Âge, Court-Saint-Étienne et les environs étaient englobés dans la vaste « Forêt charbonnière » qui couvrait alors une bonne partie des provinces actuelles du Hainaut, du Brabant wallon et du Brabant flamand. En 1146, des moines cisterciens envoyés par l’abbaye de Clairvaux en Champagne s’installèrent le long de la Thyle et y construisirent les premiers bâtiments de la future abbaye de Villers-la-Ville. Sous leur impulsion, une partie importante de la forêt environnante fut rapidement défrichée. Sur les plateaux limoneux, elle fut remplacée par des cultures. Là où le sol était moins fertile, d’autres activités humaines déjà pratiquées depuis de nombreux siècles permirent le développement de milieux tels que des landes à bruyère sur les versants sablonneux pâturés, des prés de fauche dans les fonds de vallée humides, etc. La diversification des milieux eut pour conséquence un accroissement de la diversité de la faune et de la flore. Lors de la révolution agricole du 19e siècle, une banalisation des paysages s’opéra. Les landes à bruyère, au sol pauvre, furent plantées d’arbres résineux. Les sols plus fertiles furent engraissés et pulvérisés. Les haies furent pour la plupart remplacées par des clôtures de fil de fer barbelé. Il en résulta une diminution de la biodiversité. Heureusement, il subsiste encore dans notre région, et tout particulièrement à Court-Saint-Étienne, de magnifiques paysages et des sites naturels de grand intérêt, qui méritent d’être sauvegardés.