Voir aussi :

< Les fermes

La Ferme du Sartage

Situation
Isolée dans la campagne, à 1 km au sud-ouest de l'Arbre de la Justice, accessible par un chemin pavé bordé d'arbres, la ferme du Sartage date du XVIIIe siècle et de la 1re moitié du XIXe siècle. L'exploitation, liée à la ferme du Chenoy, dépendit aussi de l'Abbaye de Villers-la-Ville.

Pasted Graphic


Histoire
Une cense du Sartage aurait été donnée à l'Abbaye de Villers-la-Ville par les Seigneurs de Beaurieu entre 1150 et 1187. Dans les inventaires de l'Abbaye, la surface du Sartage est mentionnée en 1632 (128 bonniers), tandis qu'un registre paroissial consigne un premier censier en 1557. Le 7 ventôse de l'an VI (25 février 1798), la ferme du Sartage fut remise en vente comme "bien national" et l'acquéreur fut Christian Steenberghe de Bruxelles.
Elle passe au milieu du XIXe siècle, elle est acquise par la famille Mosselman (180 ha). En 1882, elle passe à la famille Boël, actuel propriétaire.

Architecture
Ample et beau quadrilatère en briques et en calcaire, accès par un imposant porche-colombier creusé d'une porte millésimée à la clé T.M. 1844 (Théodore Mosselman).
 

Pasted Graphic 1


À gauche de l'entrée, étables du début du XIXe siècle. À droite, étable datée par de beaux ancrages: 1805. Dans l'aile nord, corps du logis du XIXe siècle (vers 1844), en trois niveaux dégressifs. Dans le mur-pignon droit, traces plus anciennes en schiste et reprise de maçonnerie datée de 1747 dans le mortier.
À droite du logis, petite annexe de la 1re moitié du XIXe siècle; à gauche du logis, étable sous fenil du début du XIXe siècle.
Fermant la cour, magnifique grange en long du XVIIIe siècle, qui apparaît avoir été rehaussée dans la 1ère moitié du XIXe siècle, en deux fois.
Porte charretière sous arc cintré, en briques.
Le porche-colombier renferme un réservoir d'eau. Celui-ci était alimenté par un bélier hydraulique dont l'emplacement est encore visible dans le bois attenant.

Pasted Graphic
Vue à la ferme du Sartage

Usage actuel
La ferme est actuellement exploitée par la famille Delavie (140 ha, principalement cultures de céréales et betteraves).

Collectif, 1996.

Sources :

  • Relevés de la Région wallonne, Division Patrimoine de Wavre ;
  • Folklore brabançon, mars-juin 1984 ;
  • Patrimoine monumental de la Belgique, Min. Comm. française, 1974 ;
  • Architecture rurale de Wallonie, Éd. Mardaga, 1992 ;
  • Quelques fermes remarquables de Court-Saint-Etienne, Éd. du Patrimoine Stéphanois a.s.b.l., 1996.

<
Les fermes