Par son engagement, en 1866, comme directeur technique à la société « Les forges, fonderie, platinerie et émaillerie de Court-Saint-Étienne » qui occupait 70 personnes, Émile Henricot vient s’établir dans la commune. Il en devient rapidement propriétaire et fait prospérer l’usine pour occuper plus de 1000 personnes à son décès en 1910. L’usine fut plus tard connue mondialement sous le nom « Les Usines Émile Henricot », jusqu’à sa fermeture en 1984.

Émile
 Henricot est né à Ham-sur-Sambre le 29 janvier 1838. Sa famille a habité longtemps la région de Namur et Gembloux. Depuis le milieu du 18e siècle, une branche s’est installée à la ferme du Fayat , commune de Saint-Martin où son oncle était l’exploitant de la ferme. Son père, Alexis, vint s’installer à Franière en 1832 et Émile y passa toute sa jeunesse. Son père et son grand père, Norbert, furent tous deux bourgmestres de Ham-sur-Sambre. Émile sortit en 1863 de l’Université de Liège avec les diplômes d’ingénieur civil des mines et des arts et manufactures. Il décéda, en pleine activité, à Alexandrie, le 12 mars 1910.  Émile Henricot épousa Anne Rucquoy (1851-1929) en 1868 et ils eurent 4 enfants dont 2 décédés en bas âge. Ferdinand (1871-1933) et Paul (1873-1948) continuèrent l’œuvre de leur père aux Usines Émile Henricot.

Paul
 Henricot épousa Célina Cousin (1880-1969) et ils eurent 2 enfants : Jacques(1903-1970), qui épousa Andrée Nolf, dont ils eurent 3 enfants PaulJean et Jacqueline, toujours en vie ; et Suzanne qui épousa le baron Pierre Warnant, également administrateur aux Usines Émile Henricot.

Quatre générations d’ingénieurs civils se succédèrent ainsi aux rênes des UEH.

Vous pourrez obtenir plus d’informations généalogiques en consultant « Les Henricot du Namurois et CSE » par de Buisseret et J. Henricot dans la revue de « L’intermédiaire des généalogistes » n° 257, 1972, p. 1 à 17. 

Edgar Haulotte et Emmanuel Lepaige
novembre 2006