Balades

Flore et faune

Groupe Nature
Le paysage aujourd’hui est assez différent de ce qu’il fut autrefois. Jusqu’au début du Moyen Âge, Court-Saint-Étienne et les environs étaient englobés dans la vaste « Forêt charbonnière » qui couvrait alors une bonne partie des provinces actuelles du Hainaut, du Brabant wallon et du Brabant flamand. En 1146, des moines cisterciens envoyés par l’abbaye de Clairvaux en Champagne s’installèrent le long de la Thyle et y construisirent les premiers bâtiments de la future abbaye de Villers-la-Ville. Sous leur impulsion, une partie importante de la forêt environnante fut rapidement défrichée. Sur les plateaux limoneux, elle fut remplacée par des cultures. Là où le sol était moins fertile, d’autres activités humaines déjà pratiquées depuis de nombreux siècles permirent le développement de milieux tels que des landes à bruyère sur les versants sablonneux pâturés, des prés de fauche dans les fonds de vallée humides, etc. La diversification des milieux eut pour conséquence un accroissement de la diversité de la faune et de la flore. Lors de la révolution agricole du 19e siècle, une banalisation des paysages s’opéra. Les landes à bruyère, au sol pauvre, furent plantées d’arbres résineux. Les sols plus fertiles furent engraissés et pulvérisés. Les haies furent pour la plupart remplacées par des clôtures de fil de fer barbelé. Il en résulta une diminution de la biodiversité. Heureusement, il subsiste encore dans notre région, et tout particulièrement à Court-Saint-Étienne, de magnifiques paysages et des sites naturels de grand intérêt, qui méritent d’être sauvegardés.

Quelques sujets particuliers :

Écosystèmes typiques de notre région : en guise d’exemples, nous décrirons la lande à callunes, l’aulnaie marécageuse et la chênaie atlantique à jacinthes.

Inventaire des arbres et haies remarquables à Court-Saint-Étienne : un recensement effectué durant l’automne 2000 par la Région wallonne avec la collaboration du Patrimoine Stéphanois, a permis le classement d’une douzaine de haies sur le territoire de Court-Saint-Étienne. À celui-ci s’ajoute le classement d’une soixantaine d’arbres dispersés dans toute la commune, qui viennent compléter une première liste, dressée en 1993.

Le Faucon crécerelle : un hôte fréquent de nos paysages.

Les castors de la Thyle : le castor revient chez nous.